La LPO a l’immense tristesse de vous faire part de la disparition tragique de la protection de la biodiversité, survenue à la suite de régressions environnementales sans précédent.
Après un demi-siècle de progrès continus, la préservation de la biodiversité est portée disparue. Des reculs environnementaux sans précédent s’enchaînent depuis plus d’un an. Malgré la forte demande de nos concitoyens et l’urgence à agir, la puissance publique ne cesse de tourner le dos à la protection du vivant.
LOA du plus fort
Un nouveau cap vient encore d’être franchi avec le vote de la loi d’orientation agricole (LOA) le 20 février dernier, qui dépénalise des atteintes graves telles que la destruction d’espèces protégées ou l’arasement de haies champêtres, et assouplit les réglementations sur les pesticides ou l’implantation de mégabassines. Depuis la première loi sur la protection de la nature en 1976, jamais le droit de l’environnement n’avait ainsi fait marche arrière. En parallèle, des attaques injustifiables sont lancées contre des associations et des organismes publics dont le rôle est crucial pour la transition écologique au service des territoires, tels l’OFB, l’ANSES, la CNDP et l’ADEME.
Face au réchauffement climatique et à l’effondrement du vivant, La protection de l’environnement doit cesser d’être le bouc émissaire d’un système productiviste obnubilé par la croissance et le profit, qui asservit les paysans, trompe les citoyens et assassine les écosystèmes.
Du 13 au 21 mars, la LPO se mobilise ainsi partout en France et sur les réseaux sociaux pour porter le “deuil de la nature”.
Bel exemple de mobilisation, le jeudi 13 mars au siège de la LPO à Rochefort, où l’association CAPRES-AUNIS était naturellement présente :


